Après des études en arts-plastiques et en design d’espace, Hélène Siellez acquiert plusieurs expériences professionnelles en architecture et en agencement.

     

         Pour développer sa passion du travail de la matière et du volume, des couleurs et de l’expérimentation, elle s’oriente vers une carrière d’artiste plasticienne en 2015.

             

Hélène Siellez est diplômée de l’Ecole Européenne Supérieure d’Art de Bretagne (DNA option arts).

 

Sa démarche plastique prend ses origines lors de ses études en design d’espace, et la découverte d’auteurs comme Roland Barthes, Georges Pérec, Francis Ponge…, qui l’ont amenée à réfléchir et à se passionner pour les éléments culturels environnants et l’idée de quotidienneté.

 

          L’expérimentation de matériaux de rebut tient une place prépondérante dans sa pratique. Tel les Matériologies et les Texturologies de Dubuffet, elle répertorie les textures découlant de ses recherches, pour attirer le regard sur ce que l’on ne voit pas/plus, et permet de voir le monde actuel sous un nouvel angle à exploiter. Ils sont les témoins d’une société à un moment donné, et font appel à la mémoire individuelle et collective. Elle sélectionne ses matières premières en faisant appel à une « logique de la sensation », à l’instinctif, à l’indicible. C’est une logique du matériau qu’exprime également Louise Nevelson : « quelquefois c’est le matériau qui prend le pouvoir, quelquefois c’est moi, cela permet un jeu de bascule. J’utilise constamment le point et le contrepoint, comme en musique. Poids et contrepoids. […] Je permets au matériau de se mouvoir selon ce que je ressens, selon son poids et son propre mouvement. » (Louise Nevelson, Aubes et crépuscules, Paris, Des femmes, 1983).

 

La couleur est aussi un sujet dominant dans son travail. C’est d’abord une couleur-matière, qui symbolise une société, une période. C’est aussi une « peinture sans peinture » : en utilisant la couleur-même de la matière, Hélène Siellez joue de la polychromie des objets et des matériaux de notre environnement, mise en avant grâce à un processus d’accumulation et de répétition.

La manipulation de la typographie, des images, des bribes de textes, devient le reflet d’une certaine réalité, et également matière en tant que tel par l’accumulation, et compose ainsi un va-et-vient permanent entre 2D et 3D.

 

Comme une partition de musique, une histoire prend forme sous chaque détail entrelacé, grâce à un rythme entre les intervalles, les accords, les pleins et les vides formant ainsi un mouvement opposant en permanence continu et discontinu, et révèlent un motif. C’est une matière labyrinthique qui produit chez le spectateur un mouvement physique : un cheminement s’opère vers la matière, pour ainsi se perdre dans des réseaux, des détails révélés au fur et à mesure.

 

           Par ce mouvement évoqué dans ses différentes productions, Hélène Siellez décrit un monde instable, mouvant, où tout bouge, tout se transforme, où tout peut être détruit. Ce rythme fait également écho au paradoxe de notre quotidien qui oscille entre libération et aliénation, entre expérience intime et collective.

 

 

 

             Hélène Siellez vit et travaille actuellement près de Lorient, en Bretagne.           

 

After her study in plastic arts and space design, Hélène Siellez acquired several professional experiences in architecture and design.

 

In order to develop her passion for working with materials and volumes, colours and experimentation, she turned to a career as a visual artist in 2015.

Hélène Siellez is a graduate of the Ecole Européenne Supérieure d'Art de Bretagne (DNA option arts).

 


Her artistic approach originates from her studies in space design and the discovery of authors such as Roland Barthes, Georges Pérec, Francis Ponge..., which led her to reflect on and become fascinated by the surrounding cultural elements and the idea of everyday life.

 

Experimentation with discarded materials plays a major role in her practice. Like Dubuffet's Matériologies and Texturologies, she lists the textures resulting from her research, to draw the eye to what we don't see/no longer see, and allows us to see the current world from a new angle to be exploited. They are the witnesses of a society at a given time, and appeal to the individual and collective memory. She selects her raw materials by appealing to a "logic of sensation", to the instinctive, to the inexpressible. Louise Nevelson also expresses this logic of the material: "Sometimes it is the material that takes power, sometimes it is me, which allows a game of seesaw. I constantly use point and counterpoint, like in music. Weight and counterweight. [I allow the material to move according to what I feel, according to its own weight and movement. (Louise Nevelson, Aubes et crépuscules, Paris, Des femmes, 1983).

 

Colour is also a dominant subject in her work. It is first of all a colour-matter, which symbolises a society, a period. It is also a "painting without painting": by using the very colour of the material, Hélène Siellez plays with the polychromy of objects and materials in our environment, brought to the fore by a process of accumulation and repetition.

The manipulation of typography, images, snippets of text, becomes the reflection of a certain reality, and also matter as such through accumulation, and thus composes a permanent back and forth between 2D and 3D.

Like a musical score, a story takes shape under each interwoven detail, thanks to a rhythm between intervals, chords, fulls and voids, forming a movement that permanently opposes continuity and discontinuity, and reveals a motif. It is a labyrinthine material that produces a physical movement in the viewer: a pathway is made towards the material, and one loses oneself in the networks, in the details revealed as one goes along.

 

Through this movement evoked in her various productions, Hélène Siellez describes an unstable, moving world, where everything moves, everything is transformed, where everything can be destroyed. This rhythm also echoes the paradox of our daily lives, which oscillate between liberation and alienation, between intimate and collective experience.

 

 


Hélène Siellez currently lives and works near Lorient, in Brittany.

 

EXPOSITIONS PERSONNELLES

  • 2020 : Trans, Le Cap, Plérin sur Mer
  • 2020 : Entrelacs, Les Digitales, Caden
  • 2019 : Impressions, centre culturel de La Ferté sous Jouarre
  • 2018 : Mo(ve)ment, centre culturel S. Allende, Saint-Malo

EXPOSITIONS COLLECTIVES

  • 2021: Du papier à l’œuvre, chapelle bleue, Ploërmel
  • 2021 : Impressions couleurs, La Passerelle, La Gacilly
  • 2019 : Architexture, centre culturel de Montmagny (prix du jury)
  • 2019 : Grand Art, Châtenay-Malabry
  • 2019: Galerie Etienne De Causans, Paris
  • 2018 : A la croisée des Arts, Galerie 4ème Lieu, Saint-Malo
  • 2017 : Jeunes talents, Galerie 361, Aix-en-Provence
  • 2017 : Galerie Dans la cour des artistes, Wissous
  • 2016 : Forum des arts, Chapelle Saint-Sauveur, Saint-Malo
  • 2015 : Regarde le quotidien, Galerie Pictura, Cesson-Sévigné

SALONS

  • 2023 : M&O, secteur Craft, Paris
  • 2020 : Salon international des arts-plastiques, Mantes-La-jolie
  • 2018 : Salon d'automne, Paris
  • 2018 : Salon du petit format Montmagny (prix du jury)
  • 2017 : Salon d'Automne, Paris (lauréate du prix Arbuste)
  • 2017 : Salon international des arts-plastiques, Mantes-La-jolie (prix du jury)

COLLECTIONS PUBLIQUES ET PRIVÉES

  • Mairie de Montmagny
  • Paprec Group

CATALOGUES

  • Salon d'Automne (2018)
  • Salon d'Automne (2017)

AUTRES

  • 2018 : Création des trophées de la Route du Rhum
  • 2017 : Jury du comité de sélection Forum des arts
  • 2016 : Scénographie de la pièce de théâtre Une vie de folie, Compagnie Ailleurs et autrement